Comment rédiger un article qui cartonnera sur Google et les réseaux sociaux ?
Rédiger un article qui sera partagé et relayé par le plus grand nombre n’est pas que le privilège de certains leaders d’opinion. Dès aujourd’hui, publiez l’article qui donnera de la visibilité à votre site ou blog. Je vous propose une méthode simple qui vous permettra de booster la visibilité de vos futurs articles. Le secret en 4 étapes : préparer, écrire, mettre en forme et se relire !
Quel niveau d’écriture est requis pour rédiger un article qui cartonnera ?
Il n’est pas du tout question ici d’être bon ou mauvais. Si vous avez quelque chose qui vous semble intéressant à dire, dites-le. Mais dites-le avec méthode. Tout le monde peut y arriver. Il est évident que pour certains la chose est plus aisée que pour d’autres. Qu’importe !
Prenez le temps nécessaire et suivez la méthode décrite dans ce topic. Vous devriez bientôt vous dire « Rédiger un article qui cartonne ? Je sais faire ! ».
1ère étape : Préparer
Avant de commencer à écrire un article
Trouvez un sujet intéressant
Ça peut paraître bête, mais c’est bel est bien la base de tout votre travail à venir. Pour que votre article soit consulté et partagé un maximum de fois, son sujet doit être susceptible d’intéresser un grand nombre de personnes.
Il y a plusieurs façons de trouver un sujet intéressant :
- Restez alerte : nous sommes soumis à toutes sortes d’informations tout au long de la journée. Quand l’une d’entre elles vaut la peine d’être examinée, notez-là tout de suite ! Sinon vous allez l’oublier…
- Tenez compte des feedbacks : vous avez déjà la chance d’avoir une communauté ou de recevoir des commentaires sur votre site ? Gardez un œil sur ce retour des utilisateurs. On ne va pas contre le peuple !
- Demandez à votre entourage : car il y a sûrement des gens autour de vous qui seraient ravis de donner leur opinion.
- Creusez-vous la tête : et oui, tout simplement ! Votre cerveau est une mine d’or, servez-vous en !
Votre sujet comporte-t-il une saisonnalité ?
Ça y est, vous tenez votre sujet. Mais si j’étais vous, j’irai consulter les tendances en la matière. On ne sait jamais…
Pour ce faire, Google Trends est un très bon outil. En effet, si votre sujet comporte une certaine saisonnalité, ce n’est peut-être pas le moment optimal pour publier un article sur ce thème. Cependant, rien ne vous empêche de préparer votre travail à l’avance.
Prenons un exemple
Votre sujet concerne les stations de ski adaptées aux séjours en famille. Commencez par entrer le mot-clé « stations de ski » dans Google Trends. Affinez la recherche (par exemple : les résultats en France sur les 5 dernières années).
Dans le graphique ci-dessus on remarque un pic de recherches en décembre-janvier, ce qui était prévisible. En revanche, les premiers frémissements notables autour de cette recherche interviennent vers mi-août (moins prévisible).
C’est pourquoi il serait intéressant de publier cet article environ un mois avant mi-août, vers mi-juillet. Ainsi, vous anticipez sur son référencement naturel et ne ratez rien de votre audience potentielle.
Si vous publiez cet article fin janvier, ce dernier ne sera peut-être visible que début mars. C’est la date à laquelle les recherches sur le sujet chutent drastiquement. Dommage…
Même si la publication de votre article ne tombe pas à la meilleure période, au moins il sera prêt pour le prochain cycle de recherches me direz-vous. Certes, mais il serait peut-être judicieux de reporter sa rédaction. Profitez alors du temps que vous venez d’économiser pour traiter un sujet plus urgent.
Posez-vous les bonnes questions, dites-vous que le talent n’existe pas !
Ou plutôt si talent il y a, celui-ci se cache dans la préparation. N’imaginez pas que les blogueurs lus et partagés en masse n’ont qu’à laisser voyager leur plume pour mettre dans le mille à chaque fois. Le travail est toujours un facteur clé.
Avant de lancer une communication, les responsables en marketing peaufinent leur stratégie autour d’un plan. C’est le fameux « plan de com ». Ce dernier commence généralement par un exercice appelé « les 5W« , ou « les 5W et les 2H« . Il s’agit de se poser les questions suivantes : What ? Who ? Why ? Where ? When ? How ? How much ?
Pour écrire un article de blog pertinent, vous allez vous poser les mêmes questions !
Les 5W et les 2H en bon français et adapté à votre situation de rédacteur web
- Quoi ? : Le thème que vous allez aborder. C’est l’occasion de bien mettre au clair ce dont vous allez discuter.
- Qui ? : Votre cible. Pour qui allez-vous rédiger un article ?
- Pourquoi ? : La raison pour laquelle ce serait intéressant de rédiger un article sur le sujet. Qu’est-ce que cela va apporter à votre cible ?
- Où ? : Le support sur lequel vous allez publier l’article, généralement votre site ou blog (ce dernier est-il adapté ?). Mais aussi les supports sur lesquels vous allez partager le post (réseaux sociaux, communiqués de presse, etc.).
- Quand ? : Le meilleur moment pour publier l’article. Y a-t-il une saisonnalité dans le thème abordé ou faut-il par exemple anticiper sur une date de sortie ? Vous pouvez aller jusqu’à choisir le jour et l’heure.
- Comment ? : La façon de récolter et de mettre en avant l’information. Avez-vous les moyens nécessaires pour obtenir des infos vérifiées ? Comment construire votre article ?
- Combien ? : Le coût de la manœuvre. Dans le cadre de la rédaction d’un article il est davantage question de temps que d’argent. Encore que selon votre but et vos moyens, il est envisageable d’avoir recours à de la publicité en ligne (clic ou affichage payant) pour mettre votre publication en avant.
En répondant à toutes ces questions vous devriez déjà avoir une bonne vision d’ensemble de votre futur article. C’est peut-être aussi le moment où vous déciderez de rebrousser chemin (snif, snif). En effet, il vaut parfois mieux réorienter ses efforts sur un nouveau sujet plutôt que de « se noyer » dans quelques lignes vides de sens. Cela n’apporterait rien à personne.
Vérifiez vos connaissances sur le sujet
Si vous avez choisi ce thème, il y a donc de fortes chances que vous ayez quelques connaissances en la matière. Encore que ce ne soit pas obligatoire. Après tout, on est bien censé en apprendre tous les jours !
Quoi qu’il en soit, faites l’analyse de ce que vous savez. Ensuite, vérifiez vos informations même si vos connaissances sont solides. Les choses évoluent, ce serait dommage de louper une info nouvelle ou tout simplement oubliée…
Une fois toutes vos informations regroupées, il est temps de définir un angle d’attaque. Définir un angle c’est faire le tri dans ce que vous allez dire ou non. C’est choisir une partie de l’information. Votre angle est peut-être la seule chose qui pourra faire la différence avec un énième post sur le même sujet.
Reprenons notre exemple : stations de ski adaptées aux séjours en famille
Plutôt que de faire un énième article sur les stations de ski accueillant les enfants, pensons les choses différemment.
Après réflexion, on décide d’écrire un article mettant en avant les activités annexes au ski. Les stations disposent-elles d’une patinoire, d’un cinéma, d’une salle de jeux (bowling, billard, etc.), de magasins pour faire du shopping, etc. ?
De même, plutôt que de publier un énième Top 10 sur des choix de stations de ski, on décide de tourner l’article sous la forme d’une histoire qui parlera aux gens. Une histoire dans laquelle des parents pourront se projeter sur le partage de moments inoubliables avec leur famille.
Pensez au référencement naturel
Tout le monde n’est pas forcément familiarisé avec le concept de référencement naturel. Pourtant, on écrit généralement un article dans l’espoir qu’il sera utile aux autres (ou du moins qu’il apportera de la visibilité à son site). Pour cela, l’article doit être trouvé par les internautes. Il doit être bien positionné dans les moteurs de recherche.
Je ne vous demande pas de devenir expert SEO. Mais vous devriez définir a minima quelques mots-clés avant d’écrire un article. Disséminez ces mots-clés dans votre topic pour enrichir l’univers sémantique de votre page. Cela améliorera vos positions dans les moteurs de recherche. Placer ces expressions dans votre titre ou vos intertitres renforcera d’autant plus votre position sur ces termes de recherche.
Il existe des outils pour trouver des idées de mots-clés. Comme le planificateur de mots-clés de Google Ads (il faut avoir un compte), ou encore le site Answer the public.
Dans le tableau ci-dessus, j’ai tapé l’expression « stations de ski » dans le planificateur de mots-clés de Google Ads. Des mots-clés en rapport s’affichent dans les résultats. L’intérêt est de sélectionner les expressions avec le rapport nombre de recherches élevé / concurrence faible le plus intéressant.
Attention, les informations récoltées grâce à l’outil de Google Ads ne sont pas exhaustives. Couplez cette recherche avec d’autres. Mais n’y passer pas non plus 3h ! Votre temps est précieux. Gardez-en pour écrire.
Organisez votre article
Sur ce point, chacun est libre. Pour certains, définir les grands titres sera suffisant. Toutefois, n’hésitez pas à définir dès à présent jusqu’à vos sous-titres (h3, voire h4). C’est autant de guides qui vous aideront à rédiger un article lors de la phase d’écriture. N’hésitez pas dès à présent à placer quelques mots-clés dans vos titres et intertitres. Anticipez sur votre référencement.
Pour autant, ne soyez pas trop scolaire. Il ne faut pas que le cadre vous bride. Ce serait contre-productif. Si tel était le cas, mieux vaut suivre votre instinct et écrire au fil de vos pensées. Vous aurez tout le loisir de revenir sur votre premier jet par la suite.
Question subsidiaire : Avant de me lancer, je dois viser quelle longueur ?
Il y a peu de temps j’ai posté un article traitant du sujet à part entière : Combien de mots pour référencer un article de blog efficacement ? Il en ressort que plus votre article sera long, plus il aura des chances d’être visible. Ceci à la condition de rédiger un article de qualité.
Au final, je vous conseille de faire abstraction du nombre de mots. Concentrez-vous sur votre sujet. Si vous écrivez plus de 2000 ou de 3000 mots tout en maintenant un haut niveau de qualité… c’est super ! Au contraire, si vous sentez votre plume vaciller au-delà de 500 mots, n’allez pas plus loin.
2ème étape : Écrire
La rédaction de votre article
Quel style d’écriture adopter pour un article de blog ?
Le style est une affaire de goût, mais pas forcément le votre…
Je m’explique. Bien entendu que vous devez laisser s’exprimer votre style. Quelque part, c’est un peu ce que vous êtes en tant que blogueur mais aussi en tant que personne. Mais attention à ne pas oublier ce dont nous discutions plus tôt. Vous vous souvenez ? N’aviez-vous pas commencé par définir une cible ? Ce serait bien dommage de ne pas s’en servir !
N’oubliez jamais que c’est pour vos lecteurs que vous écrivez et non pour vous. Cela ne veut pas dire qu’écrire ne peut pas être un plaisir. Ce n’est évidemment pas exclu, heureusement. Mais prenez garde, ne pensez pas qu’à vous. À ce petit jeu vous risqueriez d’être la seule personne contentée.
Par ailleurs, ce n’est pas parce que vous orientez votre style en fonction de votre cible que vous ne trouverez pas de satisfaction à écrire. Voyez plutôt cela comme un jeu. On peut aussi prendre plaisir à légèrement se travestir (n’y voyez là qu’une métaphore).
Et les techniques d’écriture dans tout ça ?
Lorsque vous écrivez un article de blog ou tout autre style de papier, vous allez habiller le message d’une certaine façon afin de le mettre en avant. Pour cela il existe plusieurs principaux plans.
Pyramide inversée (ou entonnoir)
C’est la technique d’écriture privilégiée sur Internet notamment. On part de l’information la plus importante, la plus générale. Puis on rentre de plus en plus dans les détails ou les informations complémentaires. Il y a un gros avantage avec cette technique. Le lecteur dispose de l’information importante dès le départ. Si le lecteur est pressé et repart aussi sec, au moins il sera content d’avoir eu l’info avant de quitter la page. Avec un peu de chance il se souviendra de vous positivement.
Chronologie et chronologie inversée
La chronologie consiste tout simplement à raconter les faits dans l’ordre où ils se sont déroulés. Le but est de restituer fidèlement l’histoire en mettant éventuellement le lecteur à la place des protagonistes.
La chronologie inversée… c’est l’inverse ! 😮 C’est partir de la fin de l’histoire pour remonter vers l’élément déclencheur. Cela peut être particulièrement efficace pour tenir le lecteur en haleine sur les causes d’une conséquence surprenante. Dans l’esprit, c’est un peu comme le film Very Bad Trip. Mais rassurez-vous. Des situations beaucoup moins fantasques que dans ce film peuvent être traitées ainsi.
Thèse, antithèse, synthèse
Ceci devrait réveiller vos vieux souvenirs d’école… Le but ici est de mettre en lumière un fait ou une vision des choses (la thèse). Puis d’en prendre le contre-pied (l’antithèse). Et enfin de faire se rejoindre ces deux aspects (la synthèse), de mettre en évidence leur complémentarité ou leurs similitudes.
L’édito
Vous partez d’un postulat (généralement un avis personnel) pour argumenter autour de cette pensée. C’est une technique qui peut inciter vos lecteurs à lire votre article jusqu’au bout, surtout si le point de départ fait réellement débat ou polémique (vous pouvez aussi le prendre sous un aspect humoristique).
Attention, il faut que votre papier soit particulièrement bien argumenté, surtout s’il est sujet à la controverse. Sinon vous risquez de vous faire « démonter » dans les commentaires et sur les réseaux sociaux. L’aspect polémique peut se retourner contre son émetteur. Réfléchissez donc bien avant de vous lancer dans cette voie…
Le tutoriel
Il s’agit là de développer une technique ou une méthode pour arriver à un résultat. Vous évoquez chaque point du process, étape par étape, afin que le lecteur puisse les reproduire.
En l’occurrence, vous êtes en train de lire un tutoriel quelque peu aménagé.
La liste ou le top
Vous savez tous de quoi il s’agit. « La liste des meilleurs campings du Var » ou « Le Top 10 des chants de Noël ». Niveau technique c’est relativement simple. Vous proposez une sélection plus ou moins organisée autour d’un thème. Les internautes en sont friands car c’est plutôt simple et rapide à lire (et ils peuvent y piocher à volonté).
Maintenant que vous connaissez les principales trames pour rédiger un article de blog, il est temps d’introduire votre sujet.
Soignez votre entrée en matière
Lors d’un entretien d’embauche ou de la première rencontre avec ses beaux-parents (ce qui est à peu près similaire), on a envie de faire bonne impression dès le départ.
Quand vous écrivez un article ce doit être pareil ! Les premières lignes doivent donner le ton. Vous devez susciter l’envie de lire chez vos lecteurs. Et même avant ça, vous devez les amener à cliquer sur votre article.
Un bon titre peut tout changer !
Votre article est vraiment top, il apporte une information ou une vision nouvelle à vos lecteurs. C’est génial ! Par contre, votre titre est plat et sans saveur… BBBIIIIIIIIIIPPPPPP !!!!! Article recalé !!!
Maximisez vos chances. Rédigez un titre qui attirera le lecteur. Soyez impactant, surprenant ou même mystérieux (mais pas trop mystérieux non plus !). N’hésitez pas à passer du temps sur le titre, à le travailler et à le retravailler encore. Commencez par écrire un premier titre que vous affinerez au fur et à mesure de la rédaction de votre article. Vous pouvez y revenir jusqu’à la toute fin (n’oubliez pas d’y glisser votre mot-clé principal pour le référencement).
Le premier paragraphe est tout aussi important
Votre titre accrocheur attire les foules ? Parfait ! Il faut que les premières lignes de votre article maintiennent la tension. Vous avez senti des pites, maintenant il va falloir ferrer le poisson !
Débutez votre post par un paragraphe introductif. Celui-ci devra expliquer ce que le lecteur trouvera dans l’article et éventuellement ce que cela pourra lui apporter.
N’hésitez pas à être incisif, à trancher, à adopter pourquoi pas un ton « commercial » (si cela s’y prête). Après tout, il faut savoir « vendre » son information. Encore une fois, donnez envie de lire.
La plupart du temps, faire simple c’est faire bien
Je n’ai pas eu le temps de faire court, écrivait Pascal (même si cette formulation diffère un peu du texte original). Rappelez-vous l’enseignement de cette phrase : prenez le temps de synthétiser votre pensée. Venez-en au fait, évitez de tourner autour du pot. Vos lecteurs ne sont pas venus pour ça. Leur temps est précieux, comme le votre.
Faites simple, ne vous lancez pas dans de grandes tirades alambiquées. Mieux vaut privilégier des phrases courtes et facilement lisibles. N’ayez pas peur d’utiliser des mots de liaisons entre vos phrases pour faciliter la lecture. De même, évitez le recours trop systématique à la voix passive. Cela ne fait que compliquer la compréhension.
Relancez le lecteur, surtout si votre texte est long
Mettez-vous à la place de votre lectorat. Vous n’auriez pas envie de vous manger un pavé sans saveur ni relief. C’est pourquoi il vous faut relancer régulièrement le lecteur. Ravivez régulièrement la flamme !
Pour cela vous devez l’interpeller. Par exemple par un sous-titre impactant, surprenant ou invitant à l’action. Ou peut-être au travers d’une transition incisive que vous mettrez en avant, une anecdote, un exemple, un témoignage, etc. Vous pouvez également utiliser une image percutante qui relancerait l’intérêt pour l’article. Soyez inventive/inventif.
Conclure un article de blog
Votre article ne saurait être achevé sans une conclusion. Celle-ci dépendra pour beaucoup du type d’article que vous êtes en train d’écrire. Vous imaginez bien qu’un succinct « Top 10 des meilleurs films comiques en 2018 » ne se conclura pas de la même façon qu’un article de fond traitant de la gestation pour autrui.
Dans tous les cas la conclusion doit être en accord avec l’article. N’oubliez pas qu’en théorie votre conclusion est la dernière chose que votre lecteur retiendra. Soignez-la.
4 façons classiques de conclure un article :
- Reprendre les grands axes du développement de façon plus condensée (résumer l’article aux lecteurs).
- Ouvrir l’article sur un fait complémentaire ou un élément nouveau.
- Prendre le contre-pied total du développement de l’article pour relancer une problématique.
- Poser une question aux lecteurs pour ouvrir le débat.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise option tant que cela a du sens.
Le call to action
En bon français : l’appel à l’action. Un call to action plutôt évident en conclusion est d’inviter vos lecteurs à commenter l’article. Vous pouvez solliciter leur point de vue ou leur proposer d’apporter une information complémentaire.
Une conclusion est parfois propice à d’autres types de call to action :
- Cliquer vers un autre article
- Télécharger un livre blanc
- S’inscrire à une newsletter
- Visiter un site partenaire
- Émettre une demande de devis
- Acheter un produit
- Etc.
Tant que cela est justifié, vos lecteurs ne devraient pas s’en outrer, au contraire.
3ème étape : Mettre en forme
Mettre le visuel au service de l’écriture
C’est bon ! Vous avez achevé la rédaction de votre article. Mais pour l’instant c’est encore un peu brut. On va retailler un peu tout ça…
Rendez vos titres visibles
Si vous utilisez un CMS comme WordPress par exemple, vos balises titres <hn> doivent certainement être déjà paramétrées par défaut dans le CSS de votre thème. Cependant, si vous estimez que l’écart visuel entre les divers niveaux de titres et le texte n’est pas assez marqué, modifiez cela (si vous savez le faire !). Écoutez votre instinct mais restez tout de même cohérent. A priori, il serait incongru que votre balise h4 soit en Helvetica 22pt si la balise h3 est en Arial 14pt.
Par ailleurs, si vos paragraphes s’enchaînent sans fin, c’est sans doute qu’il manque de la titraille. Entrecouper ses paragraphes avec des sous-titres permet d’aérer le texte, de faciliter la compréhension, et parfois même de relancer le lecteur.
Préférez des paragraphes courts plutôt que de longs pavés
Aérez votre texte. Évitez les paragraphes de 2 kilomètres de long. Personne n’apprécie cela. Si vous avez suivi mon conseil concernant le fait de faire court, vous ne devriez pas avoir de paragraphes trop longs. Sinon, c’est que vos paragraphes comportent trop d’idées différentes. Contentez-vous de ne développer qu’une idée par paragraphe. Ces derniers seront ainsi plus courts et cela facilitera la lecture.
Une autre astuce pour aérer vos paragraphes : présentez certaines de vos idées sous forme d’une liste !
Mettez en avant les éléments importants de votre texte
Je suis sûr que cela vous semblait naturel de mettre vos titres en avant. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour d’autres éléments de votre article ?
De plus, je parie que vous disposez d’un tas d’outils sur l’éditeur de texte de votre CMS :
- le gras
- l’italique
- la couleur
- le soulignage
- la taille
- la police
- etc.
Par ailleurs, écrire en gras ou en soulignant favorise la mise en avant de l’expression sur les moteurs de recherche (si, si, un peu). En quelque sorte, c’est comme dire à Google : « Hop hop hop ! Là c’est important ! ».
Pour autant, ne mettez pas tout en gras ! Au contraire, il faut utiliser ce genre d’outils avec parcimonie. Sinon les moteurs de recherche ne feront plus la différence entre ce qui important et ce qui ne l’est pas. Et puis il faut dire ce qui est, tout en gras c’est moche. Au final, n’oubliez pas que le but principal est d’apporter un confort de lecture à l’internaute.
Une bonne image vaut parfois mieux qu’un long discours
Si vous avez la possibilité d’introduire des images dans votre texte, ne vous en privez pas ! Cela peut être une photo, un graphique, un schéma ou pourquoi pas un GIF animé si cela s’y prête. Comme toujours il faut que cela ait du sens. De plus, une image bien représentative peut vous épargner de longues explications qui pourraient alourdir votre texte. Tout simplement : l’image parle (et en plus elle peut être référencée dans les moteurs de recherche).
L’image est aussi un point d’ancrage pour le lecteur. Elle attire l’œil. Ça peut être un bon moyen pour relancer l’attention de l’internaute et le pousser à scroller vers le bas. Surveillez tout de même le temps de chargement de votre page (Pingdom propose un outil gratuit pour cela). Vos images sont peut-être très belles, mais ce serait bien qu’elles soient légères aussi. Des outils gratuits comme Compressor ou TinyJPG peuvent vous aider. Pour ma part je suis un adepte de l’outil d’enregistrement pour le web de Photoshop. Mais Photoshop est payant. 🙁
Enfin, n’oubliez pas qu’aujourd’hui un article de blog peut se lire sur divers supports. Pensez notamment aux mobinautes. Une image (comme le reste de votre site) doit être responsive.
4ème étape : Se relire (+ SEO)
Vous n’avez plus qu’à publier votre article ! Ou presque…
Les balises META ne sont pas là pour faire figuration
Il existe des tas de balises pour enrichir votre article (les métadonnées). Parmi celles-ci, vous devriez travailler en priorité la balise title ainsi que la balise meta description.
Balise title
La balise title est tout simplement le titre de votre page. Pas le titre h1 de votre article, mais bien le titre de votre page (cela dit, les deux sont souvent identiques). C’est le titre qui s’affiche dans les résultats des moteurs de recherche et sur l’onglet de votre navigateur Internet.
Cela reste un titre. Donc même si vous souhaitez qu’il diffère de la balise h1 (par exemple : la longueur du titre h1 n’est pas adaptée à l’affichage dans les résultats de recherche), respectez les fondamentaux énoncés plus tôt !
La balise title est l’un des signaux les plus impactant pour votre référencement naturel. Pensez à y glisser votre mot-clé le plus précieux, de préférence au début pour signifier son importance.
Balise meta description
La balise meta description est le petit paragraphe qui apparaît sous la balise title dans les résultats des moteurs de recherche. La meta description n’influence pas directement votre référencement naturel. Cependant, elle peut inciter au clic. Elle joue donc sur la performance de l’article.
Si vous ne remplissez pas la balise meta description, Google récupérera un extrait de votre article, et pas forcément le plus aguicheur. Alors il vaut mieux rédiger soi-même et avec soin la meta description de son article. Elle doit faire environ 200 caractères.
Malgré votre application, Google peut quand même utiliser un extrait de l’article plutôt que votre meta description s’il estime que ceci est plus adapté à une requête. En effet, sur l’exemple ci-dessus, l’extrait que vous pouvez lire n’est pas ce que j’avais renseigné initialement dans mon champs meta description.
Un dernier coup d’œil au SEO
Il peut être intéressant de contrôler la densité d’un ou de plusieurs mots-clés pour un article (et bien d’autres choses). Il existe plusieurs outils pour cela. Si vous utilisez WordPress, le plugin Yoast SEO est une référence en la matière.
En plus des densités de mots-clés, ce plugin vous permet de modifier facilement vos balises title et meta description, fournit des indicateurs de lisibilité, met en avant des points d’amélioration pour votre SEO, etc.
Relisez votre article avant sa publication
Ne négligez surtout pas ce point, c’est l’un des plus importants. Rien de plus décrédibilisant qu’un article truffé de fautes et dont certaines phrases ne veulent rien dire.
L’orthographe ne rapporte rien mais peut faire perdre beaucoup
Si votre article de 3000 mots comporte 2 petites fautes d’orthographe, vos lecteurs ne devraient pas vous en tenir rigueur. Cela peut arriver à tout le monde. En revanche, si vous faites une faute toutes les 2 lignes, personne ne vous prendra au sérieux. C’est dommage car vous êtes peut-être un expert dans votre domaine. Mais dans ce cas, vous risquez plutôt de passer pour un pingouin !
Et la syntaxe ?
Pareil, relisez-vous pour évitez les erreurs stupides. Sans s’en rendre compte, on peut parfois écrire des choses sans queue ni tête. On va dire que c’est parce qu’on est « dans le feu de l’action ». Relisez à tête reposée et corrigez ces petites excentricités. C’est aussi l’occasion de trouver de meilleurs formulations… qu’il faudra à nouveau relire…
En conclusion
Pour rédiger un article qui cartonnera il faut…
1. Préparer
La préparation est essentielle si vous voulez rédiger un article de qualité qui sera lu et partagé. Selon le thème et la taille de l’article, ne soyez pas étonné(e) de passer 50% ou plus de votre temps à la préparation (bien sûr, ça peut être moins). Dans tous les cas c’est du temps que vous regagnerez lors de l’écriture.
2. Écrire
Écrire un article c’est avant toute chose mettre en avant une information. C’est la transmettre à son lectorat. Soyez concis, soyez précis, mettez toujours votre écriture au service des lecteurs.
3. Mettre en forme
Un texte brut est des plus indigestes. C’est informe. Il va falloir le sculpter, jouer sur la titraille, le gras et tous les artifices en votre possession. Pour autant, ne tombez pas dans le piège du « trop ». Votre article n’est pas une fresque égyptienne. Le but est de donner de l’oxygène à votre article ainsi qu’à vos lecteurs, pas de les étouffer.
4. Se relire
Relisez-vous toujours avant de publier un article. 2, 3, 4, 10, 20 fois s’il le faut ! Traquez les fautes et les mauvaises formulations. C’est aussi l’occasion de vérifier que tout est en place. Vous auriez grand tort de négliger cette phase. Il en va de votre crédibilité !
Et après ?
Au final il ne vous reste plus qu’à publier l’article. Relisez-le une dernière fois au cas où. Mais si vous voulez qu’il cartonne vraiment, alors il est temps d’en faire la promotion ! Mais ça, vous l’avez déjà planifié lors de la préparation. N’est-ce pas ?
Pour ma part, laissez-moi encore un instant pour relire cet article… alors… voilà… ça ok… ça, c’est bon… ça, ça devrait aller… bon, tout semble en ordre… ne me reste plus qu’à cliquer sur « Publier » ! 😉
Et sinon, c’est quoi votre petit secret pour faire cartonner un article ? Celui-ci vous a-t-il apporté quelque chose ? Laissez donc un commentaire !
L'auteur
- Passionné par l'écriture, le SEO, le marketing digital et le web en général, j'ai plaisir à transmettre humblement ce que j'ai retenu de mes différentes expériences. Issu du milieu du e-commerce, je suis aujourd'hui rédacteur web freelance.
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